Que produisons-nous et comment ?

Les principes de l'agriculture bio

L' agriculture biologique est un ensemble de pratiques agricoles respectueuses des équilibres écologiques de la biodiversité et de l'autonomie des agriculteurs.
Elle se distingue par son mode de production fondé notamment sur :

  • La non utilisation de produits chimiques de synthèse pour protéger les cultures ni d'engrais chimiques pour fertiliser les sols. La priorité est donnée à la prévention : grâce au choix d'espèces et de variétés adaptées et à un apport suffisant en matières organiques, les plantes sont plus résistantes aux maladies. Une rotation appropriée contribue à réduire les maladies et les ravageurs du sol ainsi que les « adventices » (herbes indésirables).
  • Le recyclage des matières organiques. Des légumineuses sont cultivées pour fixer l'azote de l'air et le fumier et le purin de l'exploitation sont utilisés comme fertilisants. Les matières organiques provenant d'une part des engrais verts et des résidus de récolte, et d'autre part des résidus ligno-cellulosiques des débroussaillages, contribuent à assurer un apport équilibré en matières humiques et en éléments fertilisants.
  • La lutte biologique. La présence d'auxiliaires en vue de contrôler les ravageurs est favorisée.

L'élevage, fait appel aux médecines douces et respecte le bien être des animaux (parcours en plein air, aires de couchage et litières appropriées, pas de mutilation)  qui est une préoccupation essentielle. D'où l'importance attachée aux besoins des animaux.
Tout au long de la filière, les opérateurs de l'agriculture biologique respectent une réglementation rigoureuse qui privilégie les procédés non polluants respectueux de l'écosystème
Lire les principes fondateurs de la bio inscrits dans la charte éthique de l'IFOAM (Fédération internationale des mouvements de l'agriculture biologique).

La réglementation bio

L'agriculture biologique est l'un des signes français d'identification de la qualité et de l'origine, au coté des AOC, AOP, IGP, Label Rouge… Mais il est le seul qui garantisse une qualité attachée à un mode de production respectueux de l'environnement ainsi que du bien-être animal et dont l'une des conséquences essentielle est la santé de ceux qui cultivent en bio et de ceux qui en consomment les produits.
 

Les garanties bio - Le contrôle

Qui est contrôlé et qui contrôle
Le respect des dispositions contenues dans le règlement est garanti par un système de contrôle. En France, les tâches de contrôle sont dévolues à des organismes privés, qui sont :    
-    agréés par l'Institut NAtional de l'Origine et de la qualité, (www.inao.gouv.fr) chargé par les pouvoirs publics de la mise en œuvre des dispositions règlementaires
-    et accrédités par le Comité Français d'Accréditation (www.cofrac.fr) chargé d'attester que les organismes et les laboratoires qu'il accrédite sont compétents et impartiaux et toutes les procédures bien respectées.
Tous les producteurs, fabricants,  préparateurs, importateurs ainsi que tout opérateur impliqué dans la commercialisation d'un produit biologique avant sa mise sur le marché est contrôlé.  Chaque opérateur est contrôlé au moins une fois par an. Des contrôles plus nombreux et des contrôles inopinés peuvent également être diligentés par les organismes de contrôle selon la nature du risque estimé.

Début 2012, neuf organismes sont agréés pour effectuer les contrôles et assurer la certification des opérateurs bio  : Ecocert France (FR-BIO-01),  Agrocert (FR-BIO-07), Certipaq (FR-BIO-09), Qualité France (FR-BIO-10), SGS ICS (FR-BIO-11), Certisud (FR-BIO-12), Certis (FR-BIO-13), Control Union (FR-BIO-14), Alpes Contrôles (FR-BIO-15). (Les indications entre parenthèses sont celles identifiant l’organisme de contrôle qui doivent figurer obligatoirement sur les étiquettes des produits certifiés bio).

À la suite de ces contrôles, l'opérateur reçoit un document justificatif qui certifie qu'il respecte les dispositions du règlement.

Sur quoi portent les contrôles
Les contrôles portent sur l'ensemble du système de production jusqu'à la commercialisation  (parcelles de terre, troupeaux, intrants, pratiques de culture et d'élevage, lieux de stockage, comptabilité matière, conformité des recettes et produits correspondants, conditionnement, garanties données par les fournisseurs, étiquettes, importation, distribution, …). Des prélèvements peuvent être effectués pour analyse en laboratoire afin de vérifier la non utilisation de produits interdits (pesticides, OGM…).